JUIF ET CHRETIEN:
RÉPONSE DE J. M. LUSTIGER À L'AGENCE TÉLÉGRAPHIQUE JUIVE
Extrait du Bulletin No 2649 du 4.2.1981
Q - Ayant été vous-même converti, êtes-vous favorable à la mission de
prosélytisme en milieu juif et, particuliàrement dans la Jeunesse?
R - Prosélytisme, non, car cela n'a pas de sens, ce serait une
infidélité; aussi bien la foi juive que la foi chrétienne est un appel
de Dieu. Si l'on se trouve devant un juif et qu'il est croyant, si Dieu
l'appelle à observer les commandements, on ne peut aller contre la
volonté de Dieu. Si, être juif, c'est répondre à un appel de Dieu, non
seulement personnellement, mais aussi dans son appartenance, au nom de
ouoi se mettrait-on en travers de cet appel?
Commentaire de André CORRIHONS:
Comme le note l'Abbé de Nantes: "Il y avaitAlec Mellor le franc-maçon
catholique et Rogert Schutz le pasteur protestant-catholique-romain. Il
y a maintenent Jean Marie Aaron LUSTIGER, archevêque de Paris pour
lequel "aussi bien la foi juive que la foi catholique est un appel de
Dieu".
Il est intéressant de noter le précédent du Vatican: Montini était juif
par sa mère, il portait l'héphod, son apparat, fun·rsire était juif
également. On pouvait s'y attendre: ceux qui ont rejeté le Messie et
l'ont lapidé après avoir tué les prophètes ne sont pas la postérité de
la Femme, mais la semence du Vieux Dragon (cf Apocalypse). On peut se
demander si Wojtyla aussi n'est pas humainement de ce sang, car il a
surgi au Vatican à point nommé, en 1945, sortant sans difficulté de la
Pologne! Or celle-ci, sous Staline était sous la botte des juifs
communistes et nul ne pouvait se déplacer sans permis officiel, encore
moins passer les frontières du commurisme. C'est ce que nous a révélé
Arthur Bliss Lane, premier ambassadeur d'Amérioue en Pologne après la
guerre (cf Didasco no I9).
Mais, il est encore plus intéressant de noter l'identité du syncrétisme
chez Lustiger et Wojtyla. Déjà, il ne fallait pas chercher à convertir
les protestants - c'est le sens toujours explicité du slogan " les murs
de la séparation ne montent pas jusqu'au ciel"- de même il ne faut pas
faire de prosélytisme chez les juifs. C'est la "mission inversée" qui
demande la conversion des catholioues. Dans Redemptor Hominis, Wojtyla
a écrit.souhaitant l'union apostolique et missionnaire " Gr‚ce à cette
union, nous pouvons nous approcher ensemble du magnifique patrimoine de
l'esprit humain qui s'est manifesté dans toutes les religionsó Gr‚ce a
elle, nous abordone en même temps toutes les cultures, toutes les
idéologies" (12;1)
Ainsi c'est la volonté de Dieu qu'un Juif fasse son salut en restant
juif, si tel est son bon' plaisir. Lustiger fait écho au Grand Chef
selon qui, l'Esprit Saint en inspirant aux idol‚tres un attachement
résolu à leurs croyances donne une belle leçon aux chrétiens.
Sârement, une leçon de "mission inversée"en laissant le monde s en-r
gjsHgouffrer dans l'Eglise ou plutÙt absorber celle-ci.
C'est le contraire du Christianisme. Fallait-il que Dieu sacrifi‚t son
Fils Unique pour répandre la Gnose? Le Christ a vomi les Scribes et les
Pharisiens et pleuré sur Jérusalem. Est-ce pour encourager, à partir de
Vatican II, le peuple renégat à régner sur le inonde et les esprits,
après avoir reconquis Jérusalem? Non, au contraire temps~~5oit ouvrir
les yeux, reconnaÓtre le Christ,son Sauveur.
Aussi, sommes-nous assurés que Lustiger et la Rome moderniste seront
balayés avant la Parousie. Ils répondront de leurs blasphèmes. L'Islam
et les Soviets, les Juifs et les prptestants auront beau, comme
aujourd'hui,, former la Contre-Eglise chérie de Wojtyla, le souffle de
Dieu renversera cette construction grandiose, bâtie sur le sable.
Israel, par la voix des rabbins, témoigne de la Vérité, au grand dam
d'Aaron Lustiger: on ne peut être à la fois Juif et Chrétien. La
Synagogue,église d'avant-hier, pas plus aue l'Eglise "d'hier" n'admet
un langage double qui est la marque du Grand Menteur. Celle
d'aujourd'hui, la Vraie, se reconnaÓt à son refus dtimensonge et de
l'hypocrisie. On est pour ou contre le Messie. Chrétien ou Juif. Les
Hébreux l'attendaient, les juifs l'ont crucifié et continuent le
rejeter et de le combattre. Ils veulent bien Aaron mais øc~ pas Jean
Marie. |